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"Menace" des guerres en Europe : Emmanuel Macron s'en prend aux "somnambules qui n'ont pas voulu voir"
information fournie par Boursorama avec Media Services 18/08/2025 à 15:06

Le chef de l'Etat s'est exprimé dans un discours dimanche 17 août, à la veille de la rencontre prévue entre dirigeants européens, Volodymyr Zelensky et Donald Trump à Washington.

Emmanuel Macron, à Bormes-les-Mimosas, le 17 août 2025 ( POOL / MIGUEL MEDINA )

Emmanuel Macron, à Bormes-les-Mimosas, le 17 août 2025 ( POOL / MIGUEL MEDINA )

A l'occasion d'une commémoration de l'anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas (Var), Emmanuel Macron s'en est pris aux "somnambules" qui "n'ont pas voulu voir la menace qui paraissait si loin aux confins de l'Europe" et "nous ont mené au désastre", dressant un parallèle avec la guerre en Ukraine.

"La guerre est revenue en Europe et ceux qui pensent qu'elle est très loin, qu'elle ne nous concerne pas, sont les mêmes somnambules que ceux d'hier" , a ajouté le président de la République, à la veille d'une rencontre à Washington entre les présidents américain Donald Trump et ukrainien Voldymyr Zelenski, à laquelle il assistera également ainsi que plusieurs responsables européens.

"Ceux qui ont décidé déjà d'être soumis"

"Ceux qui pensent qu'on peut être libre en étant faible, ceux qui pensent qu'on peut être libre en continuant de vivre comme s'il n'y avait pas la guerre et un monde de prédateurs à nos portes sont ceux qui - ils n'auront peut être pas en répondre - préparent la défaite de demain", a insisté le chef de l'Etat, considérant qu'il s'agissait de "ceux qui ont décidé déjà d'être soumis".

Emmanuel Macron a encore appelé à "nous préparer, nous armer, être une nation à la force morale qui ne mettra jamais un genou au sol et le faire en européen".

Quelques heures plus tôt, à l'issue d'une réunion en visioconférence avec la "coalition des volontaires" alliés de Kiev, le président français avait affirmé que son homologue russe, Vladimir Poutine, ne voulait pas la paix mais une "capitulation" de l'Ukraine. Il avait pour sa part dit vouloir "une paix robuste, durable, c'est-à-dire respectueuse du droit international, (...) qui respecte la souveraineté, l'intégrité territoriale de tous les pays".

63 commentaires

  • 19 août 09:37

    Poutine à Paris ? Cela me rappelle 1981 où certains (des complotistes) racontaient que si la gauche venait au pouvoir on verrait des chars soviétiques dans les rues de Paris. C'était du pur complotisme.


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